Objectif #2 – Relation à l’Union Européenne
La Suisse doit moderniser ses relations avec l’Union européenne pour renforcer sa compétitivité économique, sa sécurité énergétique et l’efficacité de ses transports.
En effet, l’érosion des accords bilatéraux est en train de mettre en danger la stabilité de l’approvisionnement énergétique suisse, la recherche et l’accès au marché européens pour un nombre important de PME. 50% de nos exportations vont dans le marché unique et les PME sont soumises à une augmentation des tracasseries administratives qui augmentent le prix final et rendent le produit suisse moins compétitif.
Les secteurs les plus touchés par l’abandon de l’accord-cadre sont les technologies médicales, la recherche et l’électricité. Les exportations de médicaments ont chuté de 877 millions de francs et les chercheurs suisses sont désormais exclus de la direction de programmes de recherche financés par des fonds européens.
La Suisse n’est pas associée à Horizon Europe et aux programmes liés, mais cherche à y participer. En tant que pays associé, la Suisse a obtenu 2,7 milliards de francs suisses de financement dans le cadre d’Horizon 2020 et a bénéficié de subventions pour les scientifiques et les start-ups. L’abandon des négociations sur l’accord-cadre entre l’UE et la Suisse a exclu la Confédération de certains programmes de recherche cruciaux. L’intégration de la Suisse dans les programmes de recherche internationaux, en particulier européens, est jugée indispensable pour maintenir le niveau d’enseignement, de recherche et d’innovation de haut niveau en Suisse.
Malgré les défis, l’adhésion à l’UE n’est pas une option pour moi, mais la relance de celle à l’EEE est une voie possible et qui institutionnalise les relations entre les deux parties. En outre, l’accès au marché européen de l’énergie, au marché unique et au programme Horizon Europe est essentiel pour la Suisse. Il en va:
De la sécurité de l’approvisionnement électrique
De la sauvegarde de nombreux emplois
Du niveau de formation de nos jeunes!